Un strict contrôle de la construction pour un cadre de vie protégé.

Le plan d'occupation des sols (POS) voté par le Conseil municipal en 1990 préserve les espaces naturels et les zones vertes (75% du territoire communal est inconstructible, dont la zone des Baous et le versant de la Cagne). Ce POS impose par ailleurs des règles strictes à la construction.

LE CADRE DE VIE AVANT TOUT.
3213 habitants en 1989, 3647 en l'an 2000. En onze ans, notre commune a grandi, mais dans des proportions raisonnables. Ce qui correspond à la construction de onze à douze villas nouvelles par an en moyenne entre 1989 et 2000.
Notre POS s'oppose en effet à toute urbanisation excessive: aucun droit à bâtir n'est possible sur des parcelles de moins de 1500m (1350 m2 si tout-à-l'égout); dans les quartiers les plus sensibles, comme Château-Bresson, Sainte-Pétronille ou le socle du village les unités foncières nécessaires pour bâtir ont été portées à 2500 ou 5000 m2.
Résultat: depuis 1990, AUCUN immeuble collectif, AUCUNE villa jumelée, AUCUN lotissement n'ont été construits sur la commune renforçant ainsi fortement son environnement, son cadre de vie et protégeant au maximum les espaces naturels.

LES DANGERS DE LA "LOI MONTAGNE".
Cette volonté de préserver nos sites exceptionnels risque paradoxalement d'être menacée par l'application de la "loi Montagne". Cette loi élaborée pour les vastes espaces alpins et pyrénéens encore vierges, s'oppose à tout habitat diffus et oblige l'urbanisation nouvelle à s'effectuer en hameaux composés d'immeubles collectifs. Or l'Etat et certaines associations veulent que cette loi s'applique à notre commune.
Autrement dit, à Saint-Jeannet, serait rendue possible la construction d'immeubles de plusieurs étages, soit à l'entrée du village, soit au quartier du Peyron, soit dans certaines zones des Billoires, au détriment de la construction de villas individuelles. Notre municipalité s'opposera de toutes ses forces à cette application ridicule de la "loi Montagne". Nous continuerons à privilégier un développement harmonieux mêlant constructions individuelles et protection du cadre de vie et des espaces verts.

L' ENFOUISSEMENT DES LIGNES ÉLECTRIQUES.
Parallèlement au contrôle de la construction, la municipalité a décidé une politique d'enfouissement des réseaux électriques, téléphoniques et d'éclairage public. Lors des travaux routiers, ces réseaux sont systématiquement enterrés.
Cela vient d'être le cas dans le village, au quartier de la Roméguière (montée vers le Baou). Cinq poteaux béton et quatre poternes ont pu être enlevés.
Sur le CD18 lors des récents travaux d'élargissement, la plupart des supports aériens a été supprimée.
Deux autres sites vont être concernés d'ici la fin de l'année: l'entrée du village entre le parking René Veyssi et la place Sainte Barbe et le quartier du Peyron où tous les fils disgracieux disparaîtront...


Un paysage et un site préservés au coeur du Moyen Pays Vençois.

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