Saint-Jeannet est la seule commune du Moyen Pays à ne pas augmenter ses impôts et à les maintenir au même taux que l'an passé. Le prix de l'eau restera également au niveau de 2002. Mieux, la taxe d'enlèvement des ordures ménagères baissera. Cette modération fiscale est le résultat d'une gestion efficace des deniers publics.
En matière de finances communales notre municipalité continuera, comme par le passé, à mettre en oeuvre trois principes :

Des taxes avantageuses pour les Saint-Jeannois
9,05% pour la taxe d'habitation et 8,60% pour le foncier bâti, les taux des taxes sont à Saint-Jeannet parmi les plus bas du département pour une commune de plus de 3500 habitants. Si on les compare à ceux des autres villes et villages du Moyen Pays on s'aperçoit que, d'année en année, l'écart se creuse à l'avantage des Saint-Jeannois. Les taux de ces deux taxes oscillent, chez nous, autour de 9% alors qu'ils se situent entre 11,25 et 19% dans les communes environnantes (voir graphique ci-dessous).
Par ailleurs les représentants de Saint-Jeannet à la Communauté d'agglomération ont obtenu que les taxes perçues par cette collectivité à laquelle nous avons été rattachés, n'augmentent pas. Le prix de l'eau restera ce qu'il était en 2002. Quant à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères elle baissera pour passer de 9,99% à 9,40% pour un service équivalent.
La taxe professionnelle, elle aussi désormais perçue par la Communauté d'agglomération, ne subira qu'un réajustement technique dans l'optique de parvenir d'ici à 2013 à une taxe professionnelle unique (TPU) aux vingt trois communes qui la composent: elle passera de 18,70% à 18,91 % en 2003.

Un endettement faible
Le taux d'endettement de Saint-Jeannet est faible et ne cesse de baisser depuis 10 ans. Il s'élève à 16,35% pour une moyenne nationale de plus de 21 % pour les communes de même importance que la nôtre.
Le seul emprunt réalisé au cours des deux dernières années (160.630€) a été réservé aux travaux d'agrandissement de la mairie dans la mesure où la nature de cette opération relève du très long terme, comme peut l'être pour un particulier la construction d'une maison.

Des dépenses de fonctionnement bien contrôlées
Entre 2002 et 2003 les dépenses fonctionnement, c'est à dire, les dépenses de personnel, les frais de gestion courante, les subventions aux associations et les intérêts de la dette -en fait le train de vie de la commune- n'ont augmenté que de 0,3%, 2.472.000€ contre 2.464.597€ en 2002. Ce qui traduit une utilisation particulièrement parcimonieuse de l'argent public. Les salaires des employés communaux représentent près de la moitié du budget de fonctionnement.
Les intérêts de la dette du fait d'un recours à l'emprunt de moins en moins fréquent sont en forte diminution: 185.OOO€ contre 205.497€ en 2002.
Cette bonne gestion permet de dégager un autofinancement (excédent du budget de fonctionnement) de 439.350€. Le plus important depuis dix ans. Grâce à cet excédent, la commune pourra poursuivre une politique active en matière d'investissements (pages 5 et 6), afin de moderniser ses infrastructures et donner aux Saint-jeannois une qualité de vie encore plus agréable.

32 associations subventionnées.

158.000€, c'est le montant des subventions accordées en 2003 aux associations Saint-Jeannoises qui participent activement à la vie et à l'animation du village. Trente-deux d'entre elles ont bénéficié de cette aide. Les deux tiers des subventions ont été attribués aux organismes à vocation sociale et scolaire: 50.500€pour la Crèche inter-communale Saint-Jeannet/La Gaude, 34.000€ pour le Centre d'Action sociale (CCAS), 18.000€ pour la Caisse des Ecoles. Une part importante a été également réservée aux associations sportives: 17.850€ à l'Association Sportive (ASSJ) et 9150€ à l'Entente sportive des Baous (football).
Rappelons que la municipalité prend à sa charge la totalité des frais de location (5500€) du local des "Amitiés SaintJeannoises" au Planestel.