Un contrôle strict de la construction reste la règle sur notre commune afin de protéger au maximum notre cadre de vie en préservant les espaces naturels. Il a été rendu possible par le POS (Plan d'occupation des Sols) voté par le Conseil municipal en 1990.
DES RÈGLES STRICTES:
Ce
POS que nous avons voulu particulièrement rigoureux, a placé 75% du territoire communal
en zône inconstructible protégeant intégralement toute la chaine des Baous et le
versant de la Cagne. De plus il s'oppose à toute urbanisation excessive des terrains
constructibles : aucun droit à bâtir ne prut s'exercer sur des parcelles de moins de
1350 m2 (si assainissement) et 1500 m2, là où il n'existe pas de
tout-à-l'égout; sur les côteaux de Château Bresson et le socle du village, les unités
foncières nécessaires pour construire ont été portées respectivement à 2500 et 5000
m2.
Depuis 1990, grâce à ce POS,
-aucun immeuble collectif,
- aucune villa jumelée,
- aucun lotissement,
n'ont été construits à Saint-Jeannet accentuant la qualité de notre environnement et
permettant un développement harmonieux de notre commune.
3647 HABITANTS:
Le recensement de l'INSEE qui vient de
s'achever, a dénombré 3647 habitants sur la commune, contre 3213 il y a 10 ans,
traduisant bien une extension mesurée qui privilégie avant tout le cadre de vie.
En revanche notre commune se bat, usant de tous les moyens de recours à sa disposition,
contre l'application à notre territoire de la loi Montagne. Celle-ci aboutirait à
interdire, en bordure du Var, toute extension de notre zône d'activités, privant ainsi
notre budget d'un surcroit de taxe professionnelle et stériliserait la quasi-totalité
des terrains aujourd'hui encore constructibles, pénalisant lourdement de nombreux
Saint-Jeannois.
Plus grave l'application de la loi Montagne autoriserait la construction d'immeubles
collectifs d'habitation à l'entrée du village ou au quartier du Peyron, dénaturant
ainsi le site exceptionnel de notre commune et générant des problèmes sociaux. Une
douzaine de villas nouvelles, seulement, ont été construites, en moyenne, par an, depuis
1990, sur notre commune contre plus de trente cinq dans les années 70/80. Une modération
qui a permis, à la fois, le maintien de notre environnement exceptionnel tout en
conservant une expansion économique nécessaire.
C'est cette politique que nous poursuivrons sans relâche.
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